Présentation Kinésio-Golf

 

Tout d'abord, je me présente, Philippe ORIO, Entraîneur de golf (BEES 2°), fondateur des Drapeaux en 1993: j’ai épousé ensuite une longue carrière variée dans le monde golfique .

 

Pour présenter la kinésiologie, c’est une méthode de rééquilibrage née aux USA en 1960 par des chiropracteurs dite psychocorporelle. Elle prend donc en compte les aspects physiques, émotionnels, mentaux et sociaux de la personne. Son nom est né d’une alliance de deux mots d'origine grecque : “kine” signifiant le mouvement et le mot “logos” qui n'a pas vraiment d'équivalent en français et qui peut signifier : Parole, discours écrit ou parlé, science, relation, mot, verbe, etc...La kinésiologie est donc la science qui fait parler le mouvement. Le mouvement étant une des manifestations concrète de la vie, l'être humain utilisant son corps en conscience pour se mouvoir. La kinésiologie se résume comme étant une "science qui fait parler l’esprit par le corps" : c’est une médecine douce qui mobilise à la fois le mental et le corps. Par des tests musculaires, elle cible les défaillances liées aux émotions ainsi qu’aux déséquilibres énergétiques. Je pratique et me forme régulièrement à la  kinésiologie depuis 2012.

Le hasard de la vie a fait que j'ai utilisé la "kinésiologie " pour moi-même comme méthode de santé au sens global. Je peux ainsi témoigner de son efficacité et je pense que ces bienfaits changent radicalement votre santé en vous permettant d’atteindre vos objectifs dans la vie. J'ai donc décidé de suivre des formations qui m'ont amenées vers un questionnement beaucoup plus large : Serait-il possible  d'utiliser la kinésiologie au quotidien dans mon enseignement de golf ? En creusant, je me suis rendu compte que cette pratique collait totalement à ma philosophie d’enseignant de golf, tout en répondant à mes exigences métier au quotidien. Comme pour les “Drapeaux” mes premiers pas n'avaient pas pour but de créer un système pour créer un système. Ils avaient pour but de transmettre à mes élèves des exercices pratico-pratiques, des repères pour progresser, des clefs pour avancer. Puis à force de travail, j'ai cherché : J’ai remarqué que les phases du swing s’inscrivaient dans un cercle, tout comme celui de la théorie des 5 éléments de la MTC (médecine traditionnelle chinoise) ! En approfondissant beaucoup plus, j’ai trouvé une totale cohérence entre les deux roues : les phases, leurs muscles, leurs intentions mentales, les réactions émotionnelles…!

C’est dans ce « Mind-set », dans cet échange entre golf et kinésiologie, qu’est né “KinesioGolf” début 2023.

Dans toute relation entraîneur-entraîné, il y a toujours un décalage entre l'observation extérieure du coach et le fonctionnement intérieur de l'élève. Tout comme le coach, l’élève est dépendant de ses connaissances, de ses croyances, de ses convictions, de ses intuitions, de son histoire, de ses besoins, etc….De ces deux visions différentes du monde naissent une relation, à partir de laquelle dépendra la qualité de la progression : C’est le même principe dans une séance de kinésiologie. La qualité du soin dépend elle aussi de cette relation « kinésiologue-personne ». L'analyse de ma pratique m'a souvent placé en face de doutes : Qui suis-je en tant que professeur pour décréter que la correction que je vais choisir est bien la meilleure et la mieux adaptée à mon élève? Pour qui mes choix sont-ils bons ? Pour le joueur ou bien pour moi-même ? Faut-il absolument de « corriger un défaut » parce que c'est un défaut  ? Est-ce vraiment un défaut pour la technique classique, ou bien est-ce une qualité construite et adaptée par le joueur ? C'est ici que réside toute la différence avec l'approche classique dans laquelle le coach joue au “professeur”, au “docteur”, au “sachant”.  En kinésiologie, les réponses sont données et confirmées uniquement  par le corps de la personne.

Puis, mon observation d'enseignant s'est vite sentie impuissante face à des comportements  « irrationnels »: Pourquoi de tels décalages comportementaux entre la pratique d'entraînement et celle produite en compétition ? Avec d'autres questions  auxquelles "Kinésio-Golf" propose d'apporter des réponses:

Quelle est cette information non-observable dans le swing, dans le  jeu, qui vient perturber le joueur ?Pourquoi - à niveau technique égal -certains joueurs réussissent d’une manière et d'autres échouent sans réelle raison ? Y aurait-il de vraies raisons à cela et  pourrait-on les nommer ? Pourquoi tous les joueurs de haut niveau parlent-ils toujours de leurs difficultés à vivre leurs émotions, à comprendre leur mental ? Pourquoi aborde-t-on si peu profondément ces dernières avec les joueurs ? Pourquoi devrait-on se limiter à la consigne classique  " Allez tu vas g(errer) tes émotions " ? Peut-on arriver à les déprogrammer lorsqu'elles arrivent  en plein swing, en pleine partie, en plein tournois, en pleine saison ?Peut-on les nommer, les affaiblir, les renforcer, les supprimer, les équilibrer ? Peut-on envisager de comprendre : un traumatisme, une culpabilité, un doute, une colère, une peur, un implant hypnotique, une déconnexion des sensations, un programme inconscient de survie ? N'y a-t-il pas la possibilité d'aller chercher le vrai fonctionnement de chaque joueur, et de lui expliquer ? A-t-on le moyen d'aller identifier la vraie et principale cause qui empêche le joueur d'atteindre son objectif ? Et surtout, avant toute chose est-ce bien le bon objectif pour le joueur Adapté à sa conscience, à ses besoins, à ses compétences ? Quelle est la nature profonde du joueur et quelle est sa réelle demande ? Dans une correction technique de swing ou bien stratégique, peut-on appliquer la logique de théorie des 5 éléments ? Un problème d'impact (principe de l’élément du métal)  serait-il lié à l'impact lui-même ou bien à l'élément qui le nourrit ou bien à l'élément qui le contrôle ? Peut-on établir un parallèle entre une émotion et une phase de swing défaillante, voire entre les phases de jeu sur parcours ? Doit-on systématiquement aller chercher le problème dans la technique, dans le mental, dans l'alimentation ? Existerait-il d'autres causes encore inconnues (histoire du joueur, nature de son environnement, état d'esprit, etc...)?

Le coaching moderne place l’entraîné au centre de sa démarche : C’est lui le seul et unique demandeur: demander oui, mais demander quoi ? Comment réussir à  formuler la bonne demande !? Peu de joueurs savent exactement ce dont ils ont réellement besoin. Une écoute fine, intuitive et intime, dans un échange vrai et sincère avec  l’entraîné sera-t-elle le préalable requis, une des conditions pour connaître la vraie demande, la vraie "commande"?  S’appuyer autant sur son fonctionnement non observable (émotions, mental, psychologie, besoins, motivations..) que sur ses fonctionnements observables (stratégie, choix, résultats, datas, trajectoires,..) est-elle suffisante ? Cela sous-entendrait-il qu’il existerait un seul et bon fonctionnement chez chaque joueur ?  Que si ce dernier existe, il  lui parlerait dans son  propre langage de façon à  ne s'adresser qu'à « lui-même » (un joueur = un système = une logique) ?

 Avec la pratique de la kinésiologie, je pense désormais avoir accès à une partie de ces informations si essentielles dans toute action de coaching pour les golfeurs. Cela représente à mes yeux d’entraîneur un  gain très précieux de temps. Depuis 10 ans, la kinésiologie a nourri mon enseignement à base d'exercices d'échauffement, d'exercices de renforcement énergétiques, de support à mes séances. J'ai pu observer à quel point les élèves apprenaient plus facilement “sans parler technique”. Les câblages de bases nécessaires à l'apprentissage s’auto génèrent naturellement. Le protocole « kinésiologie-golf » propose d'apporter un « swing sur mesure », un « objectif sur mesure ». 

Mon fonctionnement s'opère à l’aide de trois séances d'1h30 maximum chacune. Dans chacune d’elle, j'opère ainsi (image jointe) :

Après une phase d’écoute et des pré-tests, je détermine l'objectif à atteindre.

Je recherche ensuite la cause qui empêche d'atteindre l'objectif.

Je procède à la correction par un des nombreux protocoles existants pour atteindre l’objectif.